lundi 17 juin 2013

Arnaque à la Carte

Je suis pas fan des comédies américaines lourdingues, mais celui-ci je voulais le voir, parce que dans la bande annonce et les affiches je suis tombée in love de l'acteur. Oui, j'ai un train de retard, ça fait une paye que je le vois passer, mais j'avais jamais fait trop gaffe à sa tête. J'avais déjà bien aimé (pas tout) Comment Tuer son Boss, visiblement c'était dans la même veine (même acteur, même réalisateur, pitch sur gens haïssables qu'on aimerait faire disparaître..).
J'y suis allée un peu méfiante tout de même, connaissant de quoi est capable Melissa Mac Carthy, vue dans Mes Meilleures Amies, et c'était elle le pire morceau..
Le pitch était sympa, un mec doit retrouver celle qui a usurpé son identité et vide ses comptes en banque. Lui c'est un gars rangé, financier, propre sur lui, et elle c'est une mytho de première qui profite de tout et de tous, sans vergogne aucune, vulgaire et détestable. Très vite je me suis attachée à lui (bien avant le film dirais-je), et l'ai détestée elle.. le coup de guitare dans la face je dois dire qu'elle l'a pas volé. Ensuite ça dégénère plutôt pas mal avec de nouveaux protagonistes pour corser l'affaire (et ça m'a vaguement rappelé C'est pas mon Jour, dans le sens où le truc lui échappe complètement) (on voit passer Robert Patrick ;) et ça dégénère aussi dans le salace, mais ça je m'y attendais. D'ailleurs c'est la pire scène, au motel avec le gros cow boy. Dieu merci ça ne va pas trop loin, on ne touche pas un cheveu de l'acteur (j'ai eu peur).


Ils ont essayé de faire une dimension dramatico-sérieuse en étoffant un peu l'histoire de la voleuse, et de nous la faire aimer un peu. Pour moi c'est loupé, je l'aime pas. Elle met mal à l'aise de la même façon que Galifianakis le faisait dans Date Limite (auquel Arnaque à la Carte ressemble beaucoup: road movie forcé entre mec over classe et lourdingue mal dégrossi, avec crises de nerfs, embrouilles, quiproquos..)
Au final un film un peu marrant, dont l'intérêt premier est quand même de s'extasier devant Jason Bateman (voilà, en plus il s'appelle Batman le mec) dont le visage me rappelle un peu Le Transporteur... Ça m'a donné envie de revoir Date Limite, parce que Robert Downey Jr était extra dans le même genre de rôle, avec ceci en plus que c'était un caractère explosif qui essayait de se soigner.

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