dimanche 9 février 2014

I Frankenstein

Film vu sans en avoir entendu parler. On aimait bien le titre et l'acteur. Et l'actrice, Yvonne Strahovski qu'on regrette de ne pas plus voir depuis Chuck. Partis avec un à priori assez bon. 
Déçus du début qui est supra expédié. On avait déjà regretté ça dans Pacific Rim, où le début pourtant passionnant, plein de rebondissements, était expédié en 30 secondes avec une narration accélérée. Là pareil. Tout ce qui fait le sel de Frankenstein, le labo, Igor, la profanation de sépultures, les éclairs, le "It's alive!!". On n'a rien. C'est réglé en deux secondes, ensuite on a une scène dans un cimetière à la Buffy, et après c'est notre époque. 
Malheureusement on ne sort pas de Buffy de tout le film. Les masques des méchants y sont pour beaucoup. Je ne savais pas que c'était l’adaptation d'une bd, ce qui explique le côté un peu esthétique et poseur des gargouilles. Ceci dit j'ai beaucoup aimé la transformation de gargouille à humain avec les mouvements de capes, c'était très chouette. Ils en abusent, ça fait classe, mais moi j'aime bien.
J'ai bien failli dormir tout le début, jusqu'à ce que la fille arrive. On sent bien qu'il y a une légère ambiguïté entre elle et lui, et j'aurais voulu que ça soit plus flagrant, plus poussé. J'ai toujours du mal avec la religion chrétienne dans les histoires, mais là ça touche à une certaine mythologie , alors ça passe.
Le scénario est assez simplet quand même. Quand on sait que les gentils cherchent le gros méchant depuis des siècles, et qu'en fait ils étaient dans la même ville à 500 m l'un de l'autre on se dit que les gentils c'est un peu des gros mauvais. la cheffe est mauvaise stratège en plus, elle n'écoute jamais son second qui est pourtant d'excellent conseil.
La quête d'identité, toute la symbolique passe à la trappe. C'est pas un film où on réfléchit.
Mais bon, ça reste un divertissement. Ça casse pas des briques, on n'achètera pas le DVD. Une belle distribution et quelques bonnes idées pour un film décevant. Dommage.


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