jeudi 8 août 2013

The Lone Ranger

Moi qui demandais si on ne devait pas avoir un Pirates des Caraïbes cet été? Non, en revanche on a quand même un Verbinsky/Depp. Et c'est tant mieux. On a  fui comme la peste les journaux télé qui voulaient tous en parler cette semaine, et on a essayé de préserver au maximum la surprise. On n'avait pas un souvenir mirobolant de Armie Hammer à peine croisé dans le Blanche Neige psychédélique de l'année dernière.
Pour le coup, The Lone Ranger on l'a attendu!! Et on en est sortis ravis. Moins de deux qu'on en sortait sans savoir la fin, parce qu'on a eu une coupure de courant à 5 minutes de la fin, mais heureusement on a pu relancer les machines et le voir jusqu'au bout.
Bien que ça soit un Disney, ça reste malgré tout un western. Et un sacré western. Tous les ingrédients y sont, les shérifs, les bandits, les évadés, les chaînes, la cavalerie, les indiens, les farouches fermières, les trains, les métaux précieux, l'eau de feu, les danseuses de cancan. Il y a beaucoup d'humour, en grande partie grâce au génie fou de Johnny Depp. Des clins d’œils aux pirates par ci par là, où on est forcés de penser à certaines scènes (le barge aux yeux bleus en tenue de femme et ombrelle, la grâce stoïque de Depp pour enjamber les choses quand la chute est proche, le mot "pourparlers" bien placé, les explications invraisemblables et les pirouettes pour éluder les explications..) J'ai même vu, mais c'est peut-être mon esprit tordu, des minis références à Retour vers le Futur 3. Il y a beaucoup d'humour, mais il y a aussi des choses très graves. Un nombre de morts effarant, un méchant particulièrement monstrueux, des conséquences désastreuses, un humour parfois pas bien "disney".
Mais le dosage est assez fin, jamais irrespectueux, et ça reste un grand film d'aventure, l'initiation à l'ouest sauvage d'un citadin idéaliste par un indien fêlé. Et pour le coup Hammer nous a beaucoup plu dans ce film.
Les effets quand à eux sont stupéfiants, je n'en dis pas plus, mais la grande scène finale est chorégraphiée de main de maître, avec des contraintes incroyables, sur une musique parfaitement appropriée. L'Ouverture de Guillaume Tell correspond parfaitement à l'adrénaline du final.
J'ai adoré le petit garçon à qui le vieil indien raconte l'histoire. J'espère qu'on le verra souvent.
Un super film et je me régalerai de le revoir!

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